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Guide ultime des placements

Faire un placement consiste à investir une somme d’argent dans un actif avec comme objectif de fructifier son patrimoine. Derrière cette définition a priori simple se cache en réalité une multitude de concepts et de termes techniques qu’il faut maîtriser pour devenir un investisseur à succès. Tout savoir sur le patrimoine vous montre ce qu’il faut savoir sur les placements, quelle que soit leur nature.

Quels sont les différents placements existants ?

Il existe deux principaux modèles : les placements financiers et ceux immobiliers. Chacun d’eux possède des particularités et est adapté à différents profils d’investisseurs.

Les placements financiers

Le terme « placement financier » ne renvoie pas à un investissement en particulier. Il est plutôt utilisé pour désigner un ensemble de produits. En effet, les placements financiers sont des sommes d’argent investies dans une opération ou une transaction pouvant potentiellement générer des profits. Dans cette catégorie, on trouve cinq solutions financières.

Les livrets d’épargne réglementés

Les livrets d’épargnes réglementés englobent les produits de placement dont les fonds sont disponibles à tout moment : livret A, livret jeune, livret d’épargne populaire, plan épargne logement… Ils ont des taux de rémunération très bas et correspondent aux investisseurs recherchant la sécurité avant tout.

Les comptes à terme

Les comptes à terme sont des dépôts d’argent bloqués sur une durée déterminée dans le but de générer un profit (ou un surplus) sur la durée. La rentabilité de ces placements financiers varie selon la durée de blocage : longue ou courte…

L’assurance-vie

L’assurance-vie est un produit de placement qui permet d’épargner pour l’avenir, idéalement pour la retraite ou pour sa descendance. Selon les termes du contrat signé, on distingue l’assurance-vie, l’assurance décès, et le contrat mixte. Mais ce n’est pas la seule nuance réservée à ce type de placement. Car l’assurance vie en elle-même comporte d’autres sous-catégories telles que le PERP, le PER, le contrat Madelin ou le Plan d’épargne Populaire (PEP).

Les placements boursiers

Les placements boursiers font enfin référence à l’ensemble des investissements qui se font sur les marchés boursiers. Ils peuvent porter sur différents actifs : actions, titres… Ce sont des solutions réservées aux investisseurs qui aiment prendre des risques. Le plus connu des placements de cette catégorie reste le Plan d’Epargne en Actions ou PEA.

L’épargne salariale

Avec la mise en place de la loi Pacte, la volonté du gouvernement est de favoriser l’actionnariat salarié à travers l’épargne salariale. Véritable outil de rémunération pour les salariés, cela reste une opportunité exceptionnelle pour les détenteurs de contrat de s’enrichir à travers le mécanisme de l’abondement.

tout ce qu'il faut savoir sur les placements

Les placements immobiliers

Un investissement immobilier consiste à acquérir un bien neuf ou ancien en guise de placement d’épargne dans le but d’en tirer des revenus. Pour cela, le bien peut être mis en location (investissement locatif) ou revendu (achat-revente). C’est l’un des investissements les plus appréciés des particuliers en raison de la stabilité relative du marché immobilier en France.

Un placement immobilier peut porter sur :

  • un appartement ou une maison,
  • un parking,
  • un terrain constructible.

Il est possible pour un particulier dont l’épargne disponible n’est pas très importante de bénéficier d’un crédit bancaire pour investir dans l’immobilier locatif. Ce prêt pourra être remboursé sur 10, 15 ou 25 ans selon les capacités financières de l’emprunteur.

Une autre façon d’investir dans l’immobilier locatif est d’effectuer un placement par l’intermédiaire d’une SCPI (Société civile de placement immobilier). L’épargnant achète des parts du capital d’une SCPI qui se charge d’acquérir des biens immobiliers et de les mettre en location. Des dividendes lui sont ensuite reversés proportionnellement aux parts sociales qu’il détient après soustraction des frais de gestion des loyers perçus. C’est un excellent moyen de diversifier son portefeuille de placement.

Et l’investissement socialement responsable dans tout cela ?

Loin d’être un phénomène de mode, l’investissement responsable prend de plus en plus d’importance dans la famille des placements. Car au delà du rendement, les épargnants souhaitent savoir à quoi sert leur argent et l’utilité qu’il peut avoir sur la société. Une autre version du fameux ROI qu’il est difficile encore à ce jour de quantifier.

Comment est calculé le rendement d’un placement ?

Le rendement ou la rentabilité d’un investissement désigne le retour financier qu’il permet d’obtenir. C’est en quelque sorte le pourcentage de performance du placement. Son mode de calcul varie selon le type d’investissement. Pour un investissement immobilier locatif, la détermination de la rentabilité brute est assez simple. Il suffit de déterminer le montant estimé des loyers qui seront perçus annuellement et de diviser le résultat par le prix d’achat du bien immobilier (y compris les frais d’acquisition). Pour trouver la rentabilité nette, il faut reprendre le même calcul en soustrayant cette fois-ci les charges locatives du montant du loyer annuel.

Par exemple, pour un achat immobilier dont la valeur est de 80 000 euros avec un futur loyer estimé à 7 200 euros l’année, la rentabilité brute annuelle sera de 9 %, soit 7 200/80 000. Si les charges locatives sont estimées à 1500 euros l’année, la rentabilité nette donnera alors 7,125 soit [(7200-1500)/80 000] x 100.

Pour les placements financiers, le calcul du rendement est un peu plus complexe. Le principe général reste cependant le même : les gains obtenus sont divisés par le montant de l’investissement pour l’obtention du rendement.

Comment sont imposés les placements ?

Les placements financiers peuvent être classés en deux grandes familles selon leur fiscalité. On distingue les placements exonérés d’impôts et ceux dont les profits (ou intérêts) sont soumis à l’impôt sur le revenu. La première famille englobe le livret A, le livret épargne populaire, le livret jeune, et le livret développement durable et solidaire. Sous certaines conditions, le compte épargne logement et le plan épargne logement sont également exonérés d’impôts.

Les autres placements financiers sont imposés soit au taux forfaitaire unique de 30 % (calculés sur les intérêts touchés), soit au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ils sont également soumis aux prélèvements sociaux.

En ce qui concerne les investissements immobiliers, leurs revenus entrent dans la catégorie des revenus fonciers. Ils sont également soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux. En cas de revente de son bien immobilier, l’investisseur est également soumis à l’impôt sur les plus-values. Le barème est dégressif en fonction de la durée de détention du logement.

Il existe cependant de nombreux dispositifs de défiscalisation dont un investisseur immobilier peut profiter pour payer moins d’impôts :

L’accès à ces dispositifs de défiscalisation est soumis à des conditions spécifiques.

Quels sont les avantages des différents placements ?

Qu’il soit immobilier ou financier, un placement a pour avantage principal la possibilité qu’il offre à l’investisseur de faire des bénéfices à court, moyen ou long terme. Au-delà de cet aspect, les placements ont également des avantages spécifiques qui varient selon leur nature. Par exemple, l’investissement immobilier locatif est un bon moyen de fructifier un patrimoine et de le transmettre à sa descendance. L’investisseur immobilier peut également décider d’habiter son logement après son départ à la retraite ou après écoulement de la période de mise en location obligatoire s’il s’agit d’un investissement en Pinel.

Les placements financiers sont quant à eux un moyen pour les investisseurs de se constituer des valeurs mobilières pour préparer leur retraite. Les avantages fiscaux qui en émanent sont également non négligeables.

tout ce qu'il faut savoir sur les placements ROI

Balance rentabilité risque d’un placement : de quoi s’agit-il ?

Qu’il soit immobilier ou financier, un placement comporte forcément une part de risque. Celui-ci entretient très souvent une relation inverse avec la rentabilité de l’investissement. En d’autres termes, plus un investissement immobilier ou financier est rentable, plus le risque de perte du capital ou de faillite est élevé. L’objectif d’un investisseur immobilier locatif ou financier ne doit donc pas être de maximiser la rentabilité de son placement uniquement. Il est également nécessaire de mesurer les risques afin de juger de l’opportunité de l’investissement.

Les conseils pour réussir ses placements

Réussir un placement immobilier ou financier nécessite certaines compétences en gestion de patrimoine et une bonne lucidité au moment de prendre les décisions. Voici quelques points importants à prendre en considération pour réussir vos placements.

Diversifier son portefeuille de placement

L’un des principes les plus importants de la gestion de patrimoine est la diversification du portefeuille. En effet, il n’est pas conseillé d’investir toute votre épargne dans un seul produit de placement (surtout financier), car cela augmente les risques encourus. Au contraire, pensez à suivre plusieurs pistes d’investissement de rentabilité modérée. Vous pouvez par exemple détenir différentes lignes d’action tout en investissant dans l’immobilier locatif.

Se faire accompagner par un professionnel

Diversifier son portefeuille de placement et prendre les meilleures décisions d’investissement dans différentes situations n’est pas toujours facile pour un particulier épargnant. Il faut un minimum d’expérience et surtout de la persévérance pour y arriver.

Pour cela, l’une des meilleures solutions est de se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine. Ce dernier a toutes les compétences nécessaires pour gérer votre portefeuille de placement et vous guider dans vos choix. Il propose à ses clients les produits financiers adaptés et peut également vous aider à évaluer les risques liés à chaque solution. En définitive, le recours à ce professionnel vous permet de mettre toutes les chances de votre côté pour la réussite de vos investissements immobiliers ou financiers.

Il est possible pour un particulier dont l’épargne disponible n’est pas très importante de bénéficier d’un crédit bancaire pour investir dans l’immobilier locatif. Ce prêt pourra être remboursé sur 10, 15 ou 25 ans selon les capacités financières de l’emprunteur.

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